Si le climat en lui-même peut être défini comme étant
l’ensemble des conditions atmosphériques et météorologiques propre à une
région donnée du globe. Les Changements climatiques désignent
l’ensemble de modifications du climat qui altèrent la composition de
l’atmosphère global et viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat
observée au cours des périodes comparables. Les changements climatiques peuvent
avoir plusieurs origines: origine naturelle et éventuellement anthropique. C’est
pourquoi au cours des deux dernières décennies, de nombreux programmes et
actions sur le changement climatique ont été insérés parmi les initiatives des
actions du gouvernement Camerounais. Comparativement aux sujets sociaux les
plus couramment évoqués comme les pandémies, le paludisme, la pauvreté et la
male nutrition, la situation environnementale du pays est de plus en plus
préoccupante et les changements climatiques font en particulier l’objet de
nombreux débat et discussion sur l’étendue du territoire national. Après
le sommet de la terre de RIO de 1992 qui est la résultante de
la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques(CCNUCC)
dont le Cameroun avait pris part et la ratifié.
Dès lors un certain nombre
d’engagement a été pris par l’Etat du Cameroun mettant
en place plusieurs stratégies nationales de lutte contre
le changement climatique. Au Cameroun plusieurs sujets traitant de
l’eau sur le plan des changements climatiques ont été
publiés. Ils ont pour la plupart intégrés les concepts comme la gestion
intégré des ressources en eau(GIRE), la fourniture en eau potable pour
les populations urbaine et rurale, la sécurité en eau, plan d’action national
de gestion intégrée des ressources en eau (PANGIRE), assainissement des eaux,
le financement lié à l’eau au Cameroun, la législation nationale de la loi
portant régime de l’eau du 14 avril 1998 qui introduit un nouveau cadre
réglementaire faisant de l’eau un bien du patrimoine national dont l’Etat
assure la protection et la gestion et ses texte d’application. L’étude
nationale la plus récente en matière d’hydraulique agricole au Cameroun
date de juin 2010. Cette dernière se limite sur les aspects politiques et
manageriels de la gestion des ressources en eau dans le secteur agricole. Dans
le rapport y affairant à cette étude (partie, chapitre III.3) il est
clairement précisé que : La maîtrise de l'eau, en terme qualitatif et
quantitatif, est un des facteurs du développement agricole. Elle garantit la
réussite des cultures, augmente la productivité du sol et multiplie les cycles
annuels de production. Quand les besoins en eau de la plante ne sont pas satisfaits
par les eaux de pluies, il est nécessaire de réaliser des ouvrages de
mobilisation ou de préservation de la ressource en eau. Les travaux
d’aménagement hydro agricole ont été réalisés principalement au cours du Vème
plan quinquennal (1981-1986) puis poursuivis dans le VIIème plan quinquennal
(1986-1991). Depuis, aucun travail d’envergure n’a été entrepris. On note que
le MINEPAT disposait en 2003-2004 d’un financement d’un milliard de FCFA pour
l’aménagement du périmètre irrigué de Lagdo (GWP,
Cameroun janvier 2010). Il s’avérait aussi qu’en effet d’après la FAO en 2005,
sur un potentiel hydro agricole estimé à 290.000 ha, environ 40.000 ha sont
sous irrigation, soit environ 14% (FAO 2005).
Les statistiques sont unanime le secteur hydro agricole au
Cameroun est mal en point mais étant donné que l’eau et le changement
climatique sont régulièrement cités parmi les crises les plus graves que
connaitra le Cameroun pendant les prochaines décennies en l’occurrence
l’agriculture et la sécurité alimentaire il est impératif voir urgent de
se pencher sur la problématique de l’impact du changement
climatique sur les ressources en eau pour l’agriculture au Cameroun
en générale et dans la région du centre en particulier.
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