Problématique planétaire la plus préoccupante de nos jours le Cameroun
n’est pas en reste dans le ressentiment des effets pervers du changement
climatique. Les populations agricole de la
zones agro-écologique à pluviométrie bimodale ressente de plus en plus des
changements dans leur activité agricole et s’en plaigne. Les localités du Mbam
et la Lékié ont été ciblé pour servir de cadre d’étude ; ce sont deux
grands bassins de production de la région du centre en termes de production
vivrière et de cacao-culture
. Le secteur agricole représentant 21%du PIB
national il est dont normal de s’inquiéter si les acteurs du secteur rurales
s’en plaigne.
Les
signes démontrant les effets du changement climatiques dans les bassins de
production du MBAM et de la LEKIE.
·
Perturbation des saisons
La situation s’aggravant d’année après année on ne sait plus quand planter.
Comme le déclare un délégué de GIC : « quand on plante les
graines pourrissent dans le sol avant l’arrivée des première pluies et vraiment
c’est une grande perte en terme de semence. C’est décourageant de se donner
autant de mal pour un maigre résultat ». Cette perdure depuis plus de cinq
ans, à une certaine époque on se disait que ça va passer et que le changement
est sur un seul cycle. Dans la zone forestière à pluviométrie bimodale on a
quatre saisons c’est-à-dire deux saisons sèches la première qui va de novembre
à Mars communément appelé la grande saison sèche, elle correspond aussi à la
première campagne culturales pour les régions du Centre, Sud, et Est ; la
petite saison sèche qui est équivalent à la deuxième campagne de préparation de
semis va du mois de Juin au mois de Juillet. Parlant des saisons de pluie pour
les régions du Centre, Sud et de l’Est, la petite va du 15 Mars à la fin du mois de Mai et la Occupe
les mois d’Aout, Septembre, Octobre jusqu’au 15 novembre. Cette répartition a
longtemps connu des grands décalages ce qui rend incertain aujourd’hui le
calendrier agricole dans n’importe que zone agro-écologique.
Les
indicateurs locaux de changement climatique
Plusieurs paysans de la zone agricole du MBAM et de la LEKIE deux
départements voisin ont remarqué qu’il y avait depuis déjà trois ans une
absence en champignon sauvage. Cette tendance est encore plus visible dans le
MBAM alors qu’il y a encore des chances d’en trouver du côté de la LEKIE. Cela a directement eu un
impact sur le coût de ce PFNL (produit forestier non ligneux) qui au lieu de
100 à 200 FCFA par pieds est devenu 500 FCFA or les champignons sont des
aliments très nutritifs, ils contiennent quantités de sels minéraux et de
vitamines et sont une intéressante source de protéines.
Il y a automatiquement une incidence sur la sécurité alimentaire des
populations paysannes. Nous avons
remarqué la disparition des termites autres sources de protéines. Les cours
d’eaux tarissent en forêt après seulement deux semaines d’ensoleillement. Les
attaques sur cultures se multiplient avec les pourridiés et on remarque aussi
une récurrence au dessèchement des cultures sur pieds (stress hydrique même en
saison de pluie et les attaques sévère aux nématodes). Il une pullulation de nouvelle peste agricoles
et unes grandes résistances au pesticides.
Changement
de climat et d’habitudes
Avec l’avenue du dérèglement saisonnier on ne sait plus à quel saint se
voué. Les seigneur de la terre ont tendance à se concentré sur les cultures qui
subissent moins d’impact à ce phénomène et se plante à tout temps. Le maïs par
exemple est plus vulnérable face déficit hydrique par contre le manioc l’ait
moins.
Quelques
recommandations des experts.
Pour faire face à cette irrégularité climatique et saisonnière il serait
important que le paysan observe deux à trois pluie avant la mise en champ des
semences. Les agriculteurs doivent avoir une banque semencière qui leur procure des bonnes
semences chaque année. Nous sommes convaincu qu’il temps que la question d’irrigation
soit envisageable à tous les niveaux malgré les coûts que cela impliquera. Nous
mettrons à votre disposition dans notre prochain article toute une gamme de savoirs et techniques
locales avérés pour renforcer l’efficacité de la production agricoles en zone
forestière.
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