WATER FOR AGRICULTURE ---- Les Agriculteurs de la Zone forestière à pluviométrie bimodale face aux Caprices du Climat.



 D’après la convention cadre des nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), On entend par changements climatiques : « des changements de climat qui sont attribués  directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère  mondiale et qui viennent s’ajouter  la variabilité naturelle du climat observée au cours de  périodes comparables ». Cette situation sur le changement climatique est de plus en plus préoccupante de nos jours au Cameroun. D’après l’unanimité de certains rapports d’activités sur le fléau toutes les zones agro écologiques du Cameroun sont sévèrement concernées. Comme on a pu le remarqué lors de notre récente descente de terrain dans la  zone forestière les populations agricole de se plaigne de subir les atrocités du climat de plus en plus complexe.   Les localités du Mbam et la Lékié ont été ciblé pour servir de cadre d’étude ; ces deux grands bassins de production de la région du centre en termes de production vivrière et de cacaoculture sont aujourd’hui très menacés par la variabilité des éléments du climat. L’agriculture de la zone du grand Mbam et de la LEKIE est exposée à des aléas climatiques inhabituels qui se manifestent par, un prolongement de sécheresse, à l’irrégularité des pluies ou à des arrêts in explication des précipitations en pleine saison pluvieuse et à la disparition de certain produit forestier non ligneux (PFNL) comme les champignons et les termites etc.  Le secteur agricole représentant 21%du PIB national il est dont normal de s’inquiéter si les acteurs du secteur rurales s’en plaigne. Les problèmes climatiques faisant l’objet d’un axe de nos priorités, l’équipe du CECOSDA s’est déployé avec ses experts sur le terrain  pour une session de travail avec les populations agricole des deux zones de production sus citées. Nous avons recueillis les propos venant plusieurs acteurs locaux, leurs déclarations sont axées sur les éléments suivants :

       Perturbation des saisons

La situation s’aggravant d’année après année on ne sait plus quand planter. Comme le déclare un agriculteur Mr ABBE dans la localité de Batchenga: « quand on plante les graines pourrissent dans le sol avant l’arrivée des première pluies et vraiment c’est une grande perte en terme de semence. C’est décourageant de se donner autant de mal pour un maigre résultat ». Cette situation perdure depuis plus de cinq ans, à une certaine époque on se disait que ça va passer et que le changement est sur un seul cycle. Dans la zone forestière à pluviométrie bimodale on a quatre saisons c’est-à-dire deux saisons sèches la première qui va de novembre à Mars communément appelé la grande saison sèche, elle correspond aussi à la première campagne culturales pour les régions du Centre, Sud, et Est ; la petite saison sèche qui est équivalent à la deuxième campagne de préparation de semis va du mois de Juin au mois de Juillet. Parlant des saisons de pluie pour les régions du Centre, Sud et de l’Est, la petite va du  15 Mars à la fin du mois de Mai et la Occupe les mois d’Aout, Septembre, Octobre jusqu’au 15 novembre. Cette répartition a longtemps connu des grands décalages ce qui rend incertain aujourd’hui le calendrier agricole dans n’importe que zone agro-écologique du pays.

        Les indicateurs locaux de changement climatique

Plusieurs paysans de la zone agricole du MBAM et de la LEKIE deux départements voisin ont remarqué qu’il y avait depuis déjà trois ans une absence en champignon sauvage. Cette tendance est encore plus visible dans le MBAM alors qu’il y a encore des chances d’en trouver  du côté de la LEKIE. Cela a directement eu un impact sur le coût de ce PFNL (produit forestier non ligneux) qui au lieu de 100 à 200 FCFA par pieds est devenu 500 FCFA  or les champignons sont des aliments très nutritifs, ils contiennent quantités de sels minéraux et de vitamines et sont une intéressante source de protéines. Il y a automatiquement une incidence sur la sécurité alimentaire des populations paysannes.  Nous avons remarqué la disparition des termites autres sources de protéines. Les cours d’eaux tarissent en forêt après seulement deux semaines d’ensoleillement. Les attaques sur cultures se multiplient avec les pourridiés et on remarque aussi une récurrence au dessèchement des cultures sur pieds (stress hydrique même en saison de pluie et les attaques sévère aux nématodes). Il  une pullulation de nouvelle peste agricoles et unes grandes résistances au pesticides.

       Changement de climat et d’habitudes

Avec l’avenue du dérèglement saisonnier on ne sait plus à quel saint se voué. Les seigneur de la terre ont tendance à se concentré sur les cultures qui subissent moins d’impact à ce phénomène et se plante à tout temps. Le maïs par exemple est plus vulnérable face déficit hydrique par contre le manioc l’ait moins.

       Notre constat et quelques recommandations.

ce paysan montre aux experts du CECOSDA une parcelle en mauvais état à cause d'une interruption des pluies au mois d'août.

    Arrivé dans la zone en pleine saison pluvieuse au mois d’aout, cela faisait huit jours qu’une goutte de pluies n’avait pas touché le sol nous ont confié les populations de BIAKOA dans le département du MBAM et KIM. L’équipe des experts du CECOSDA ayant passé plus d’une journée dans ce village, nous avons eu l’occasion de nous renseigner chez le chef de poste agricole sur l’existence des  données climatique de cette localité. Il nous répondu qu’il n’avait jamais entendu parler de ce genre d’affaire. Ce manque d’indice rend de plus en plus difficiles l’orientation des études sur les éléments climatiques et annule toute tentative de prévision météorologique. Vue le temps qui nous étaient impartie nous avons suspendu les activités histoire de se faire une idée plus exacte sur la météo de la zones. Mais néanmoins nous avons fait quelque recommandation à savoir :

     Pour faire face à cette irrégularité climatique et saisonnière il serait important que

  • Le  paysan  observe deux à trois pluies avant la mise en champ des semences.
  • Les agriculteurs doivent avoir une banque  semencière qui sera gérée avec des moniteurs agricoles.
  •  Chaque paysan se doit de conserver au moins 25 à 30 pieds d’arbres  sur une parcelle d’un hectare dans le but de réduire l’évapotranspiration des plantes par l’effet ombrage et de minimiser les remontés capillaires.
  • La pratique de l’agroforesterie est aussi une réponse au problème de dérèglement climatique,
  • Adopter la technique de billonnage et mettre entre les sillons les débris végétaux issus du défrichage ;
  • Pour la protection des sols l’utilisation de la fumure organique est fortement recommandé car celle-ci joue le rôle d’absorbant des éléments minéraux du sol et permet au sol de contenir son humidité bénéfique pour la croissance des plantes.
  • Pratiquer  le mulching en anglais, signifie « paillage ». c’est une technique de fertilisation naturelle. Cette technique permet nourrir le sol sans utiliser d’engrais polluants et combattre les mauvaises herbes, qui concurrencent vos plantes, sans produits toxiques peut vous paraître compliqué. Elle permet de faire des économies et en respectant la planète, ce n’est pas si difficile, c’est pas si difficile le principe de mulching est là pour ça. voila quelque astuce local pour contourné le aléas climatique et espérer ainsi une bonne récolte.












 


  





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